tu ne m’as pas écrit depuis un mois et demi
je te répondrai dans un mois et demi
il faut voir ce qu’on peut faire
tu fais bien de dire si c’est pour
je ne fais pas toujours exprès ce que je peux
on voit bien ce qu’il faut faire quand on sait mal
c’est vrai observant attentivement faire toujours un peu plus
tu survoles et tu remarques et de la fumée on finit par aimer
regarde ce qui peut être rebondi en disant ça qui plus est
ceux qui voient bien ce qu’on veut dire n’étant pas
ceux dont on aimerait qu’ils nous écoutent c’est bien ça
ils ont 600 ans comme ils font cela si bien tout ce qu’imagine
brandir la montagne c’est pas le genre d’aider les gens
tu pourrais retourner balayer ta chambre triangle infernal
j’atterris doucement une fois que la description favorable
des plumes de couleurs variées caractéristiques tout à fait
j’avais pourtant proposé des moyens sûrs peut-être un peu trop
au cas où les loups reviennent ce n’est pas le plus grave
il a compris pourquoi ce qui explique des cris au loin
comme tu as cru un moment que la forêt était en feu
parfois cauchemar on donne de ces noms c’est pour ça
tout laisse à penser je ne me suis pas approché davantage
le lieu n’était pas fait pour être solennel et justement
le propos qu’il entendait n’était pas non plus question de solennité
poursuivre la créature très très puissante pour te dire
il ne s’agit pas à moi tout seul parler beaucoup tranquillement
la dernière fois elle s’est même le laboratoire disons depuis
redoutable de nous repérer du plaisir de dire qu’ensemble
le temps que les connections répètent qu’elles se font tant pis
je souhaite que nous avancions précautionneusement avec forêt
juste pour dire que mes devoirs question de savoir où on marche
au bout d’un bon moment l’endroit le passé de la marche essayer
c’était dans les récits hérétiques tu devrais de l’utopie papotis
on est là dans la nuit encore un pas dans ce truc qui bouge
des noms très longs pas complètement imprononçables
une table toute nue l’ordre déjà fond du placard inversé
en fonction de la manière dont ils vont réagir pas trop gros néons
je sais qu’intérieurement tu n’interviens jamais directement
quoique ce soit qu’il y avait un demi-cercle explicitement sacré
pour les autres se plaque t’observer chez soi le lieu trop souvent
l’occasion très paisible regard haineux pas tous les jours
des groupes commencent à se contracter apprendre à voir
toutes les chaînes convergent à bien qui veut entendre un milieu
et dès qu’on sort de l’univers-là se préparer sans rien lancer
tu vois que derrière toi pour se mettre la tension qui occupe
doit-il avoir plus de 170 mots pour désigner les relâchements
tout le monde le fait de briser l’objectif qui était le sien
mais personne le temps de considérer l’éclat de tous
la trame fait varier l’intérêt qui est le fait qu’une fiction
c’est l’adversaire très coriace qui a dit qu’il ne faut pas rêver
c’est sûr que son rôle n’est pas pour grand-chose dans ce qu’il dit
j’ai très faim mais je voudrais que cela indépendamment du reste
tu n’arriveras donc jamais à faire un dîner avec sérénité
les histoires de feu dans la forêt c’était pour ça
je fume encore un pas dans l’armoire haineuse et déconnectée
ceux qui reprennent toujours tout quand on leur demande pas tant
on espère encore un trou à moins qu’un autre mot devant
peaufiner personnage si c’est en attendant de déférer
multimodal si seulement voit-il bien qu’il en est une demi-heure
encore un peu loin même si toutes les questions de chemin
c’est pour au-dessus de son drame que vous me dites ça encore
David Christoffel